vendredi 30 juillet 2010

Un air de liberté


Le roulement des vagues sur la plage résonnait comme un chant lancinant et apaisant. L'air frais et chargé d'une odeur qui lui était si particulière balaya les mèches de sa nuque.
Les rayons du soleil lui procurait une agréable sensation.
Il était temps. Temps de partir pour s'évader. Temps de partie pour rêver un peu...
Enfin ce petit air de liberté que nous chérissons tous semble arriver.


Voilà une année bien remplie qui se termine, pour démarrer prochainement de nouvelles aventures palpitantes !

mercredi 21 juillet 2010

Réflexions

Il est des guerres où nous avons tous un rôle à jouer. Il est des guerres qui ne sont pas guerre, mais des simulacres d’une bataille perdue d’avance.
Aujourd’hui qui sommes-nous en dehors de ces pantins qui jouent une scène déjà écrite et finie ? Rien. Nous ne sommes rien et en même temps nous sommes tout. Absurde. Comme notre société.
Si Dieu est mort le jour où le pain a été fabriqué industriellement, l’Homme est mort le jour où il a transposé son rêve dans la vie. Mauvais choix, mauvaise transposition. Le rêve est devenu encore plus inaccessible et la vie s’est transformée en cauchemar. Quoi de plus terrifiant que de constater la simplicité de vivre hors de portée ? On s’engouffre dans une crevasse sans fond où l’on doit plaquer du sens sur tout ce qui nous entoure. Pourquoi le noir est-il si dense ? Le grain du papier symbolise-t-il le lien entre l’objet réel et sa représentation ? Le rouge est-il passion, amour ou souffrance ? Tant de choses tellement évidentes qu’elles en deviennent banales, tant de choses tellement acquises dans nos pensées et modes de fonctionnement qu’à la fin elles n’ont plus de sens.
Donner un sens à tout ce qui existe, une raison à tout ce qui est et n’est pas, n’est-ce pas finalement perdre ce qui fait notre monde ? Si l’on ne peut plus s’émerveiller sur le moindre évènement sans qu’une formule mathématique et tout un raisonnement scientifique n’en explique l’origine, le développement, et la finalité, quel intérêt avons-nous d’être ici ? A l’émerveillement et la spontanéité, se substituent le désabusement et le raisonnement logique.
Notre société n’a-t-elle pas épuisé tous les bénéfices de la certitude ? L’incertitude, voilà ce qui redonnerait du sens à la présence animale, végétale et minérale, sur cette planète que nous appelons la Terre bleue comme une orange.


Des questions, encore des questions, toujours des questions... Mais où cela nous mènera-t-il ma chère petite Lysiah ?

lundi 19 juillet 2010

Lueur d'espoir - Episode 6


J’emboite le pas de Khenzo qui m’emmène vers le fond du hangar. Une jeune femme aux cheveux blonds et turquoise est allongée sur une paillasse. Tout son coté gauche est recouvert de sang. Son t-shirt a été découpé au niveau de l’épaule et un bandage sommaire essaye de tenir le rôle d’un garrot. Elle a perdu beaucoup de sang et le flot ne s’est pas encore tari. A ce rythme elle est condamnée si on ne fait rien.

Je m’agenouille à coté d’elle. Dans la pénombre je distingue ses traits livides. Elle souffre en silence, essayant de garder un rythme cardiaque stable.

- Qui es-tu ? me demande-t-elle dans un souffle saccadé.
- Garde tes forces. On aura tout le loisir de faire connaissance plus tard.

J’ouvre mon sac et sort la trousse de premier soin que je me suis constituée. Khenzo prend place de l’autre coté de Camélia et lui pose une main sur le front en prononçant quelques paroles rassurantes. Je prends un flacon, du coton et une pince à épiler. Une fois la pince désinfectée j’écarte le bandage et observe la plaie. La balle est bien logée au fond de la blessure. La jeune femme s’agite et je sens son pouls s’accélérer.


- Tout va bien se passer. Compte jusqu’à trente.
- Pardon ?

Malgré la douleur elle trouve la force de prendre un air interloqué.

- Discute pas et compte.

Elle regarde Khenzo qui hoche la tête.

- Un, deux…

J’enfonce la pince dans la plaie à la recherche de la balle et d’une bonne prise. Camélia ne peut s’empêcher de crier.

- Ne t’arrête pas de compter ! Aller !
- Trois… qua… quatre… cinq…

La jeune femme serre la main de l’homme qui me dévisage curieusement. Je continue de fouiller la plaie. Le sang coule à nouveau en abondance. Je dois me dépêcher. A vingt je tiens enfin fermement la balle entre la pince. Je la retire d’un coup sec. Camélia perd connaissance. Ce n’est pas plus mal. J’imbibe un linge propre de désinfectant et nettoie bien la plaie. J’attrape ensuite une aiguille et coupe un morceau de fil. Quelques minutes plus tard la blessure est recousue. Je me suis appliquée le plus possible et normalement elle ne devrait garder qu’une petite cicatrice. Khenzo prend le comprimé que je lui tends.

- Fais lui avaler ça. Elle supportera mieux la douleur.
- Merci…
- C’est normal.

En me relevant je m’aperçois que tout le groupe a les yeux rivés sur nous. Certains me regardent avec méfiance, d’autres avec curiosité. Tim, lui, me dévisage avec haine. Décidément celui-là ne peut vraiment pas me sentir.

- Est-ce qu’il y a un endroit où je pourrai me débarbouiller ?
- Oui, bien sûr, répond Khenzo alors qu’il tente de faire reprendre connaissance à Camélia. Tu montes l'escalier que tu vois là-bas et au fond du bureau il y a une ancienne salle de bain. Il y a de l’eau mais elle n’est pas potable.

La salle de bain n'est pas un exemple de propreté mais je ne vais pas m'en plaindre. Les points d'eau sont difficiles à trouver depuis que Macrélois a coupé la plupart des systèmes de canalisation en dehors des territoires sécurisés. Voilà plusieurs jours que j'en cherchais un. Je remplis toutes mes gourdes vides et rajoute des pastilles effervescentes. Il ne m'en reste plus qu'un paquet de vingt ; il faudra que je trouve bientôt un fournisseur. Je range les gourdes dans mon sac et inspecte la pièce. Il y a un vieux miroir tout crasseux au-dessus du lavabo ; j'enlève une partie de la poussière et contemple mon reflet. Les paroles de Tim me reviennent à l'esprit : "Quel âge as-tu ? Vingt-cinq ? Trente ans tout au plus ?". Si seulement… C'est vrai qu'en l'espace d'un an et demi j'ai vécu bien des choses. J’ai vu des choses que je n’aurai jamais dû voir. J’ai fait des choses que je n’aurais jamais dû faire. Je soupire. Je suis un peu las de porter ce masque impassible. Il y a des jours où c’est plus dur à supporter. Demain ça ira mieux. "Ne jamais montrer ces faiblesses"... La phrase préférée de mon père. J’ai bien retenu la leçon. Je m'approche un peu plus du miroir jusqu'à ce que mon nez touche la surface froide. J'ai les mêmes yeux gris vert que ma mère. Un héritage de famille qui se transmet de mère en fille d’après ce qu’elle me disait. Elle aimait dire que les miens étaient les plus beaux de la famille. Sacrée maman. Je ne l’ai jamais cru une seconde. Mes cheveux, quant à eux, ressemblent actuellement à un grand champ de bataille. Poussiéreux, ils ont pris une teinte blanchâtre à force d’avoir trainé dans la poussière. Cela me vieillit encore plus. Une bonne douche leur redonnera leur couleur naturelle.
Je retire mes vêtements et me glisse dans la douche. L’eau est froide et me donne la chair de poule. Je me frictionne rapidement, enlevant la fatigue et la poussière de ces derniers jours. Une fois sèche j'enfile des vêtements propres ; un short, un tee-shirt ainsi que mes bas et mes bottes. C'est un peu léger pour la saison mais je n'ai rien d'autre en réserve. Je lave mes autres vêtements et les essore du mieux que je peux. Une fois toutes mes affaires rangées je redescends dans la grande pièce du hangar. Il y a de vieux bidons en métal et quelques cagettes qui trainent ici et là. Globalement l’endroit semble entretenu et régulièrement occupé.
Le rideau de fer a été tiré et un feu brûle ardemment dans l’un des bidons. Le groupe est réparti tout autour et discute calmement. La tension semble être redescendue. Khenzo est toujours aux cotés de Camélia dans un angle du fond. Je m’approche d’eux. La jeune femme semble aller un peu mieux et avoir reprit des couleurs. Elle me fait un signe de la tête en guise de remerciement. Tim nous rejoins à ce moment-là et se plante devant moi. Il a l’air toujours aussi furieux.

- Ce n’est pas parce que tu as soigné Camélia que tu dois te croire chez toi ici. Alors prend tes affaires et fous le camp !
- C’est demandé si gentiment…
- Ne fais pas la maligne avec moi !

Tim m’attrape à nouveau par le col de mon manteau et me plaque violemment contre le mur. Je lâche mon sac sous le coup. Le silence accompagne sa chute. Tous les regards sont braqués sur nous à présent. Il colle son avant bras sous ma gorge et se rapproche de mon visage.

- Tu n’es pas la bienvenue ici, grince-t-il. Je ne te le dirais pas trois fois, prend tes affaires et barres-toi !
- Mais…
- Il n’y a pas de « mais » ! Ferme-la ! Je t’ai dis de te casser !

Tim resserre son étreinte. Khenzo décide d’intervenir à ce moment-là pour nous séparer. Le quinquagénaire rechigne à me lâcher si bien que le jeune homme est obligé de l’empoigner de force pour l’éloigner.

- Tu fais chier Tim. Elle a sauvé la peau de Camélia et c’est comme ça que tu la remercies ?
- J’aime pas cette gonzesse. Elle va nous attirer des ennuis je le sens.

J’aime beaucoup quand on parle de moi comme si je n’étais pas là alors que je me tiens à quelques centimètres…

- Arrête ta paranoïa. Elle restera ici aujourd’hui si elle le souhaite. La nuit a été rude pour tout le monde. Alors n’en rajoute pas.
- Non… je…
- Arrête je te dis !

Khenzo repousse violemment Tim vers le feu et lui fait signe de s’asseoir.

- Je t’ai connu moins ronchon. Alors si tu veux jouer à ça, reste là à ruminer dans ton coin et arrête de nous casser les pieds comme ça.

C’est presque comique de voir l’aîné du groupe se faire rabrouer de la sorte. Il croise les bras et continue de marmonner des injures.
Le jeune homme revient vers moi. Je n’ai pas encore osé bouger, attendant de voir comme les choses allaient tourner. Il s’approche de moi et me dévisage quelques minutes en silence. Je finis par prendre la parole.

- Ecoute, je ne veux pas vous embêter. Alors je vais ramasser mon sac et m’en aller. Ce sera plus simple comme ça.
- Non, non. Tu peux rester ici, répond-t-il pensif. Sauf si tu as un meilleur endroit pour passer la journée et dormir cette nuit. Il ne faut pas en vouloir à Tim. Ces derniers jours ont été un peu éprouvant pour nous, il a les nerfs à vif.
- Je comprends, les temps qui courent sont durs.

Je me laisse glisser contre le mur pour m’asseoir. Je n’ai pas envie de refuser l’offre de Khenzo. Je suis trop fatiguée pour refuser un abri sûr.

J'ai sorti mon stylet et me suis enfin penchée sur une illustration "potable" ! La suite des aventures au prochain épisode...

vendredi 16 juillet 2010

Une page se tourne...


Lysiah s'envole vers de nouvelles aventures après presque huit mois de stage chez F4. Une expérience enrichissante, et plein de bonnes bouilles qui lui laisseront beaucoup de bons souvenirs.
Merci l'équipe test ! Et bonne continuation à tous !

samedi 10 juillet 2010

Inspiration


Lysiah peut-elle vivre de ses rêves ?


Je crois que c'est ça la bonne question...

mardi 6 juillet 2010

Lueur d'espoir - Episode 5


- Merci, dis-je une fois sur mes pieds.
- Je t’en pris.

J’époussette mon manteau et ramasse mes affaires. L’homme m’attrape le poignet et me force à le regarder.

- Tu n’as toujours pas répondu à ma question. Qu’est-ce que tu faisais à nous surveiller là-bas ?

Je me dégage et commence à m’éloigner des lieux en regardant le détecteur de chaleur. Si j’avais le temps je leur aurais donné une sépulture décente. Comme pour tous les autres. Si j’avais le temps… Mais connaissant bien leur procédure de patrouille, cela n’allait pas être le cas.

- J’étais juste un peu curieuse. Je voulais savoir si c’était le PPNG ou l’OPPI.

L’autre ne réagit pas. De toute façon je sais que son groupe n’appartient à aucune de ces deux grandes organisations.

- Je te conseille de ne pas trop trainer dans les parages, une autre patrouille va bientôt débarquer pour voir ce qu’il est advenu de celle-là.

L’homme hoche la tête et me suis.

- Qui es-tu ? me demande-t-il.
- Peu importe qui je suis, je ne faisais que passer.

Je m’arrête et lève les yeux du détecteur. L’aube commence à pointer le bout de son nez à l’horizon. Une lueur rougeâtre s’élève au-dessus des carcasses des buildings et des maisons noyés sous les débris. L’homme se plante devant moi. Je le dévisage. Il doit avoir une vingtaine d’année, même s'il en paraît plus à cause de la faim et de la fatigue. Je sors un sachet d'abricots secs et lui en propose. J’en prends un à mon tour. Après avoir mangé il reprend la parole.

- Et bien, si tu ne restes pas qu'est-ce qui t'empêche de me dire au moins comment tu t'appelles ?

Je soupire et malgré moi je lui réponds.

- Xalyah.
- Pardon ?
- Xalyah... c'est mon prénom.
- Ha ! Moi c'est Khenzo.

Il me tend la main, mais je ne réagis pas. J’ai de nouveau les yeux rivés sur le détecteur de chaleur et ce que je vois n’est pas franchement réjouissant. Ce petit bijou de technologie est capable de repérer à dix kilomètres à la ronde la moindre source de chaleur, mais l’écran ne peut en afficher qu’un kilomètre carré à la fois. J’inspectais donc les environs sur les cinq kilomètres alentour. Le groupe de l’homme qui me tend toujours la main est retourné sur ces pas, et semble affronter un autre groupe d’individu. Les points lumineux s’agitent sur la carte. Je fronce les sourcils. Soudain plusieurs détonations résonnent au loin pour mourir à travers les ruines. Et merde…
La main de Khenzo retombe le long de sa cuisse. Ses traits se durcissent et ses muscles se contractent sous ses vêtements.

- C’est bien ce que je pense ? demande-t-il en grinçant des dents.
- J’en ai bien peur.

Sans attendre davantage il s’élance dans la première ruelle en direction des détonations. Je ne sais pas pourquoi mais mon intuition me dit de le suivre. Et je ne sais encore moins pourquoi je l’écoute.
Je m’élance à mon tour et le talonne de près. D’autres détonations résonnent à la chaine. Certaines proviennent de pistolet, d’autres de mitraillette. En tout cas, l’affrontement semble brutal. Quelques minutes seulement après les premiers coups de feu, le calme revient au-dessus des carcasses de béton et de métal. Khenzo accélère et je dois hausser le rythme pour rester derrière lui. Apparemment il fait parti de la catégorie des bons coureurs. Une chance finalement qu’une patrouille ait interrompu notre altercation. Je ne sais pas comment je m’en serais sorti sinon.
Je peine à manipuler le détecteur tout en courant. De ce que j’en vois, le nombre de point lumineux rouge a diminué de moitié. C’est pas bon signe.
Au bout d’un bon quart d’heure de course intense, il s’arrête brutalement dans une petite ruelle. Elle fait l’angle du bâtiment depuis lequel je l’observais, lui et son groupe, un peu plus tôt dans la nuit. Je manque de lui rentrer dedans et étouffe un juron. Il m’attrape par l’épaule et me plaque violemment contre le mur. Compris cinq sur cinq. Je la ferme.
L’homme jette un œil dans la rue principale. Il me fait signe d’avancer avec prudence. Par précaution j’enlève la sécurité du révolver que je viens de dégainer. Khenzo en fait de même avec son semi-automatique. On traverse rapidement la rue pour se plaquer dans le renfoncement d’un mur. Il me fait comprendre de surveiller nos arrières. Je le suis en longeant le mur jusqu’à ce que nous atteignions un grand rideau de fer. Alors qu’il s’apprête à me demander de l’aide pour le soulever le rideau s’ouvre d’un seul coup. Je pointe mon arme vers l’intérieur, distinguant vaguement des silhouettes dans l’ombre. L’homme qui m’accompagne a la même réaction. En une parfaite cacophonie tout le monde ordonne à tout le monde de rester là où il est et de baisser son arme.
Moment de silence.
Khenzo baisse son semi-automatique et éclate de rire, rapidement suivi par ceux qui nous font face. J’ai comme l’impression de me trouver bête à pointer mon arme dans le vide sous les éclats de rire. L’aîné du groupe sort de l’ombre pour prendre son compagnon dans les bras. Ils s’échangent quelques claques dans le dos, bien content d’être en vie.

- Que s’est-il passé ? demande Khenzo.

L’homme qui doit approcher la cinquantaine d’années fronce les sourcils et se gratte la tête. Les autres membres du groupe s’avancent un peu en me jetant des regards peu amicaux.

- Alors que nous revenions sur nos pas nous avons été surpris par une patrouille du PPNG. Là où ils sont ils n’emmerderont plus personne, rassure-toi. Par contre Camélia s’est pris une balle dans l’épaule et je n’ai rien pour l’extraire. Si elle continue à perdre autant de sang j’ai peur qu’elle ne s’en sorte pas avant qu’on atteigne la cité.

Jusque là j’étais restée à distance. Mais à ces mots je m’approche de Khenzo.

- J’ai de quoi assurer les premiers soins pour votre blessée.

L’aîné du groupe se tourne vers moi et m’attrape par le col de mon manteau. Son visage est à quelques centimètres du mien.

- T’es qui toi ?! siffle-t-il.
- Moi c’est Xalyah.

Ma voix est froide. Cet homme ne m’impressionne pas malgré ses airs de méchant garçon. Des types comme lui j’en ai croisé des tas. Il finit par me lâcher pour me tourner autour.

- C’était bien toi dans la banque ?
- Tim arrête, t’es ridicule là. On a plus urgent à faire.
- Ta gueule. On ne sait pas qui est cette gonzesse.

La moutarde me monte un peu au nez. J’en ai ma claque qu’on me manque de respect. C’est déjà la deuxième fois en moins d’une heure.

- Oui, c'était moi.

Je réajuste le col de mon manteau et fourre mes mains dans les poches.

- Que veux-tu ?
- Rien, j'étais juste curieuse de savoir de qui vous dépendiez.
- Nous ne dépendons de personne. Nous n'agissons pour personne. Nous...
- Oui j’avais remarqué.

Apparemment il n'a pas aimé la manière dont je l'ai coupé. Il me pousse contre le mur du hangar pour me dominer de toute sa taille.

- Quel âge as-tu ? Vingt-cinq ? Trente ans tout au plus ? Tu ne m’impressionnes pas. J'en ai au moins vingt de plus que toi et je ne ferai qu'une bouchée de ta petite personne.
- Des menaces ?
- Bon, Tim, arrête maintenant ! Khenzo l’attrape par le bras et le force à reculer. Je t'ai dit que t'étais ridicule. Elle m’a aidé face à l’autre patrouille du PPNG en en tuant plus de la moitié. Alors maintenant arrête ton cinéma et laisse-la aider Camélia. On a suffisamment d’ennemis comme ça, pas la peine d’aller s’en créer d’autres.
- Comment peux-tu être sûr qu’elle ne représente pas un danger pour nous tous ?
- Tu parierais la vie de Camélia là-dessus ?

Tim pousse un grognement de mécontentement et tourne le dos à son interlocuteur.

- Ha ! D’accord. Qu’elle aille s’occuper de Camélia. Mais je ne te lâcherai pas d’un pouce, rajoute-t-il en dardant son regard sur moi. Un pas de travers et ta vie sera réduite à néant.

Au moins ça a le mérite d’être clair.

Un petit speed fait à la va-vite et dont je ne suis pas particulière fière (pas mal d'erreur d'anatomie et de proportion). Mais... il me fallait un p'tit quelque chose pour illustrer la suite des aventures de notre Xalyah. Promis, la prochaine fois je prendrai mon temps pour mieux dessiner !
Je suis également sur un projet d'illustration beaucoup plus conséquent et qui me demande pas mal de temps... affaire à suivre donc.