dimanche 25 octobre 2009

In my mind

Parfois on aimerait trouver les mots juste tout de suite. Parfois on aimerait savoir à l'avance comment les choses se dérouleront. Oui mais... On m'a appris qu'il y avait toujours un mais dans l'histoire. Ne pas regretter, avancer, évoluer, sans cesse.
Il y a souvent besoin de peu pour savoir que l'on aime et que l'on est aimé. La famille c'est peut-être le lien le plus fort qu'il puisse exister. La famille c'est tout ce qu'on a quand on perd beaucoup.
Une pensée de plus pour une famille qui est ballotée par les vents violents de La Série Noire. Cette fois on essayera de ne perdre personne en route et de sortir de cette tempête pour continuer notre chemin ensemble. Tenons bon !

lundi 5 octobre 2009

Les séries noires



Assise sur un cadavre de tronc d'arbre, la plaine s'étendait à ses pieds sur des kilomètres. Au loin elle entendait la marche sourde de l'ennemi qui avançait dans les terres de son pays. Penser à ce qui allait être détruit ne servait à rien. Penser à ceux qui allaient mourir ne la réjouissait pas. Le mieux était encore de ne penser à rien... ou presque.
Un picotement familier remonta le long de ses vertèbres. Elle avait espérer ne jamais le ressentir à nouveau. Il fallait se faire une raison.
Elle lâcha un soupir de lassitude et ramassa son paquetage qu'elle avait déposé au sol. Le contact du fourreau de l'épée le long de sa hanche lui rappela qu'elle n'en avait pas encore fini avec cette histoire. Un jour, elle retournerait définitivement chez elle... un jour.


Il y a des fois où on aimerait être ailleurs, vivre une autre vie que celle qui nous est proposée.
Et pourtant c'est la vie, la notre, et il nous appartient d'en faire ce que l'on veut. Tout est une question de choix. Ceux qu'on fait aux bons ou mauvais moments, qu'ils soient justes ou non. C'est ce qui façonne notre vie.
Aujourd'hui une vie part pour aller vers l'inconnu. C'est la loi des séries noires, ce qui me fait dire que si Dieu existait vraiment, il est impitoyable et certainement pas aussi clément qu'on aimerait nous le faire croire.
Mes pensées vont pour toi Gilles...