samedi 26 mars 2011

Margot la-main-leste


Margot la-main-leste, de son vrai nom Margot Veneur, est la veuve du maître veneur (en Stramnée, officier chargé d’organiser les chasses d’un seigneur) du Mont-Corbin. Elle a conservé cette charge après le décès de son époux et de ses deux enfants, emportés par une épidémie. La tâche ne fut pas aisée car le baron de Mont-Corbin doutait qu’une femme puisse s’acquitter d’un tel devoir. Elle a donc du faire ses preuves. Elle jouit d’excellentes relations avec son seigneur et sa famille ainsi qu’avec la plupart des habitants du château mais certains dans la baronnie et au-delà colportent à son sujet des ragots, beaucoup la soupçonnant de se prostituer pour conserver sa position. Douée d’un tempérament entier, voire soupe-au-lait, ces allégations la mettent dans une colère noire et elle est impliquée dans de nombreux incidents mettant en scène ses semelles et quelques postérieurs.

Si vous voulez savoir la suite c'est sur le site de Julien Buseyne : Rolemaster - L'étude du Khronographe. Il y consacre un article sur la création des personnages dans le jeu de rôle. Vous pourrez trouver moult informations sur les jeux de rôles, que vous soyez novice ou initié.
Je tiens à préciser que le texte ci-dessus n'est pas de moi, mais bien de Julien. Il met en pratique les règles de création de personnage en donnant vie à Margot la-main-leste, une femme de renom dans les "Terres Ocres". J'ai eu la chance de pouvoir l'illustrer, et vous trouverez un petit work in progress ci-dessous ! 

 [Première ébauche]

 [On affine les personnages]

 [Première version du décors]

 [On met un filtre de couleur pour rajouter un peu de chaleur]

 [On éclaircit le fond qui était trop pesant]

[On retouche le décors pour avoir quelque chose de plus propre]

[On modifie le loup qui n'allait pas]

samedi 12 mars 2011

Enfance


Sa mère voulait taire la vérité sur son don, et garder son enfant auprès d’elle, mais son mari, conscient du risque qu’aurait encouru son épouse si leur entourage découvrait la vérité, emmena la petite et la laissa dériver sur le fleuve, bien emmitouflée dans un panier en osier. Comme sa femme, il ne pouvait se décider à tuer sa fille. Mais la garder auprès d’eux était impossible, tôt ou tard la vérité aurait éclaté. Alors il pria les Dieux pour que quelqu’un la trouve et prenne soin d’elle, chose qu’ils n’étaient pas en mesure de faire au sein de leur communauté. Vivant près de la frontière d’Asirilis, la population évènoise éprouvait une haine viscérale pour les rejetons. Leur fille aurait peut-être plus de chance dans les terres.
A ce moment là, elle n’avait pas de nom, et peu de chance d’en porter un. Pourtant les choses tournèrent en sa faveur, et à l’aube du deuxième jour, alors que le courant du fleuve lui avait fait parcourir une grande distance, un miracle se produisit. Ysis, qui chassait aux abords du fleuve, entendit les pleurs du nourrisson dont le panier en osier s’était coincé dans les branchages bas des arbres du rivage. Curieuse et méfiante à la fois elle s’approcha pour voir de quoi il s’agissait. C’est là qu’elle la vit pour la première fois. Ysis attrapa l’anse du panier dans sa gueule pour le déposer sur la berge. L’enfant s’était arrêtée de pleurer. Elle dévisageait la louve avec ses grands yeux encore rouge de larmes. Les pensées du nourrisson effleurèrent l’esprit de la louve qui se mit à montrer les dents. Mais ces pensées n’avaient rien de menaçant, la faim, la soif et la fatigue était tout ce qui préoccupait ce petit être fragile.
Dès cet instant Ysis su qu’elle ne pourrait faire de mal à cette enfant. Dès cet instant elle su qu’elle l’accompagnerait partout, jusqu’à la fin. Dès cet instant, cette enfant était devenue sa « petite louve ».
L’année suivante Ysis mit bas. Quatre petits louveteaux vinrent au monde. Le dernier né ne passa pas la nuit. Il en resta trois, Fallon, Eyckon et Aaron. Louve, comme l’appelait sa mère et ses frères d’adoption, passa une enfance douce et agréable, sans se soucier d’autres choses que de dormir, chasser, et jouer.
Quand elle approcha les 6 ans, Ysis dû se rendre à l’évidence qu’il fallait une figure humaine dans l’entourage de la petite fille. Alors elle se mit en quête d’un humain qui pourrait la recueillir pendant un temps et lui donner un peu d’affection et d’éducation. Après une longue observation elle jeta son dévolu sur une vieille femme. Elle vivait un peu reculée dans une clairière aux environs d’un petit village nommé Onur. Elle semblait s’y connaître en plante, et passait de longues après-midi à feuilleter des ouvrages. Les gens venaient la voir pour recueillir ses conseils ou bien profiter de ses connaissances des plantes.
Un soir, alors qu’elle revenait de sa cueillette, la vieille femme du nom de Solenn trouva Louve sur le pas de sa porte. Le regard de la fillette lui brisa immédiatement le cœur. Elle ne posa aucune question, et n’imposa aucune contrainte. La vieille femme s’occupa de la petite du mieux qu’elle pu, trouvant en Louve la fille qu’elle avait toujours souhaitée avoir. Elle lui apprit à compter, à lire, un peu à écrire, mais surtout à réfléchir par elle-même. Elle lui enseigna les vertus des plantes, et enfin elle lui donna tout l’amour qu’une grand-mère peut porter à sa petite fille.
Louve pleura pour la seconde fois de sa vie à la mort de la vieille femme. Celle-ci lui léguait tout son modeste héritage, mais les gens du village en décidèrent autrement. Alors la jeune fille reprit la route, et c’est à l’âge de 14 ans qu’elle arriva à Eryl, en compagnie d’Ysis, Fallon, Eyckon et Aaron.

Petit résumé de l'enfance de Louve avec une nouvelle illustration ! Le plus dur fût d'arriver à reproduire à peu près le visage. C'est pas tout à fait ça, mais j'en suis pas loin !
En prime, voici les différentes étapes pour arriver à l'illustration finale :

[Recherches sur le posing]

[Line définitive]

[Choix des couleurs]

[Ombrage]

[Incrustation de texture sur les vêtements]

[Composition du fond]