vendredi 27 novembre 2009

Pep's


"Croire en qui, en quoi et pourquoi ? Un peu de pep's pour la suite des aventures..."

dimanche 15 novembre 2009

Sometimes, we dream... - Episode 1


Le vent soufflait un air tiède sur sa nuque. Le chant des oiseaux s'élevait au-dessus de sa tête et retentissait plein d'espoir dans la plaine. Au loin, les cloches des vaches que l'on rentrait dans les enclos résonnaient au milieu des aboiements des chiens de bergers. Si on fermait les yeux, la vie semblait, somme toute, paisible. Semblait seulement.
En ouvrant les yeux, elle ne pouvait éviter de poser son regard sur les patrouilles de soldats postées à chaque coin de rue. Une ombre dans ce tableau merveilleux, qui annonçait un malheur proche. La présence de la garnison royale présageait toujours un massacre sans nom à venir. Et pourtant tous les villageois continuaient leurs activités. Que pouvaient-ils faire d'autre ? Fuir ? Pour aller où ? D'un coté la misère de la capitale les attendait, de l'autre l'ennemi enfonçait peu à peu les frontières, rasant tout sur son passage.
Elle savait que son heure arriverait bientôt, et même le sourire compatissant du jeune soldat qui ne l'avait pas quitté pas des yeux depuis de longues heures n'y changerait rien.

Peut-on vraiment contrôler son destin ?

dimanche 8 novembre 2009

Pensée absurde

Une fois lancée, point de répit. Tenir sa position, absolument.
De l'imaginaire naissent des images, des sensations, des pulsions. De l'imaginaire nait le rêve. Mais quel rêve ? Celui d'un autre monde, d'une autre Lysiah, d'une autre histoire ? Sans aucun doute. Est-ce raisonnable ? Bien sûr que non. Alors il faut continuer de rêver, car le rêve alimente la réalité, le rêve, lui, n'est pas raisonnable, et surtout on ne le lui demande pas.


Le rêve des Hommes peut mener très loin. Comme le rêve de Napoléon ou encore celui d'Alexandre Legrand (pour n'en citer que les plus connus) fut de repousser les frontières de leur territoire, d'aller vers l'inconnu pour conquérir et s'imposer en maître. Quand le rêve frise la folie on est proche de la décadence. Toutes les grandes civilisations sont mortes. Une par une. Les Mayas, les Byzantins, les Romains, les Grecques, Les Royautés, ..., et aujourd'hui la démocratie ? Aucun doute, la fin est proche voire même déjà arrivée. Le glas a sonné depuis lors que la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire n'existe plus. Une démocratie "royautique", voilà ce que devient notre civilisation. Une fausse démocratie rassemblée autour d'un seul homme. Mais les règnes se finissent toujours. Et qu'est-ce qui succèdera à ce régime despotique ? Je dirais que c'est à nous d'en décider. De laisser les Hommes de pouvoir agir, ou bien d'agir nous même, dans l'intérêt de tous et pas d'une classe minoritaire, riche, arrogante, et si j'ose dire puante au possible. Qu'est-ce qui prendra la place d'une société mercantile où la futilité de certains passe avant la nécessité des autres.
Des pensées absurdes, dans un monde absurde... quoi de plus logiquement absurde ?

vendredi 6 novembre 2009

Lueur d'espoir - Episode 1


* Prologue *


Nous sommes en 2107. Déjà deux ans maintenant que le monde est plongé dans le chaos. Tout a commencé le 15 juillet 2105 lorsque tous les présidents des démocraties reconnues de ce monde furent assassinés. Le lendemain, des centaines de bombes nucléaires ravagèrent la surface de la terre, laissant des crevasses pleines de cadavres. Les retombées de cette catastrophe ne se firent pas attendre. Désormais l’Organisation Politique Pétrolière Internationale, le Groupement de l’Amérique Nord et l’Amérique Sud, le Parti Politique de la Nouvelle Génération, la Santé Sans Frontière pour l’Afrique, et la Technologie Universelle pour le Développement de l’Homme, s’affrontent dans une guérilla mondiale pour avoir la main mise sur tous les marchés et toute la population.
Ce que je raconte n’est pas un rêve, c’est la réalité, ma réalité. Mon histoire ne fait que commencer.


* Livre I *


Je cours. Les ruines défilent à toute vitesse. Je saute par-dessus un tas de ferraille. Je me remets à courir. Une ruelle se présente à ma droite : je la prends. Je cours toujours. Je peux les entendre derrière moi. La dernière fois ils étaient moins coriaces. Ceux-là n'ont pas l'air de vouloir me lâcher. J'arrive à un croisement et m'arrête essoufflée. Depuis une demi-heure que la chasse à l'homme a commencé, je cours à pleins poumons. Il me reste encore des forces mais je sais que je ne pourrais pas éternellement continuer à ce rythme.
- Elle est là !
Et merde ! Je me suis trop attardée. Je prends la rue d'en face et entre dans le premier bâtiment de droite. Je saute par dessus les gravas et me dirige vers l'escalier principal. A peine arrivée au deuxième étage mes poursuivants sont déjà dans le hall. Je jette un coup d'oeil au dessus des portes de l'ascenseur : quinze étages. Il ne m'en reste plus que treize. Je gravis les marches quatre à quatre sans un regard derrière moi. J'aimerais pouvoir me débarrassé de ma mitraillette et de mon sac pour aller plus vite, mais c'est ma seule survie, et j'ai bien failli y laisser ma peau pour avoir cette arme.
J'arrive enfin sur le toit de l'immeuble. Je regarde autour de moi. Il me reste quelques secondes pour pouvoir me sortir de ce merdier. J'aperçois un poteau électrique, en fer poli haut de quarante mètres, au milieu de la rue. Avec un peu d'élan je peux peut-être réussir à l'attraper. De toute façon c'est ça ou je me fais descendre. Je recule le plus possible, prends une dernière bouffée d'oxygène et m'élance. Au moment où mes pieds quittent le sol, les hommes envahissent le toit. Le choc avec le poteau électrique fait trembler mes os. Je m'agrippe fermement et contracte mes muscles à en attraper des crampes. Des salves de mitraillettes suivent ma descente. Quelques secondes plus tard je me remets à courir et m'éloigne de cet endroit.
Cette fois je les ai bel et bien semés. Par contre pas question de m'attarder ici, ils seraient capables de passer la ville au peigne fin pour me retrouver.


Et je vous présente une nouvelle héroïne dont l'histoire est déjà bien avancée sur le plan manuscrit, même si je ne suis pas encore arrivée à la fin du livre 1. Ce projet est en standby pour l'instant, car je ne peux être partout à la fois, même si l'idée de pouvoir me démultiplier me plairait plutôt bien ! J'espère que ça vous plaira et que ça vous donnera envie d'en savoir plus. Si c'est le cas je m'attellerai à dévoiler la suite avec quelques illustrations.
Une grosse pensée pour mes proches...

mercredi 4 novembre 2009

Fight

Batailler, encore et encore. Oublier les douleurs des combats menés. Oublier les humiliations des défaites. Aujourd'hui c'est l'heure de la renaissance.
Lysiah est anonyme, et le sang coulera sur les champs de bataille tant que son but ne sera pas atteint. Elle portera l'étendard Tourment quoi qu'il advienne, pour le pire mais surtout pour le meilleur, car nous ne sommes rien tout seul.


Un essai de colo à l'aquarelle sur un fond retouché. Sceptique, mais je ne baisse pas les bras de faire quelque chose de bien dans quelque temps.
Une lueur d'espoir se profile à l'horizon, il faut s'y accrocher et continuer à espérer. Toujours.